« Sous le soleil,
sans penser à m’enfuir d’ici,
j’ai frappé des pieds et des mains la terre,
roulé au rythme du chant nomade qui tremble dans le cœur,
sous le capot,
et aspire l’air de la route
vers la mer, toujours vers elle,
même en lui tournant le dos.
–
Sous le soleil,
j’ai emprunté le rêve au voyage,
connu le rituel des solstices,
les feux de roues,
les circuits de vitesse,
et dans ce grand bordel, l’éternel retour du feu.
_
Seule la traversée provoque les ondes.
J’en ai joui, amoureux, rincé.
–
J’ai parlé aux hommes qui habitent le silence,
et n’eus besoin de rien d’autre
…
puis vint un ciel de sable brûlant »
–
Image d’en-tête; travail personnel – Acrylique sur bois – 2019